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Jour 120 – Police frontière

Hier, j’ai eu une journée mouvementée, très mouvementée.

La journée avait super bien commencé avec un temps magnifique, mais aussi, j’ai eu la chance de pouvoir tester la police des frontières roumaines mais aussi hongroise pour la simple et bonne raison que je suis passé par une route où la frontière est fermée.

Je ne sais pas comment ils m’ont retrouvé sachant qu’il n’y avait pas de caméras autour de la barrière que j’ai franchie, je soupçonne donc les locaux de m’avoir « balancé ».

Bref, avant de mettre fait arrêté, j’avais rendez-vous dans un petit village où j’étais censé manger chez les parents de mon hôte, pour ensuite voir un spectacle de dance à Arad, où je suis actuellement.

Donc en gros, après avoir parcouru 20 kilomètres en Roumanie, un fourgon de la douane roumaine me stoppe et m’embarque jusqu’à la frontière que j’ai passé illégalement où m’attendait aussi la douane hongroise. Après avoir expliqué que j’ai suivi mon GPS, je me retrouve encore une fois dans le fourgon roumain pour aller au poste de frontière principal à Gyula, la ville d’où j’étais parti.

Mine de rien, on m’a offert un repas complet et à boire en compagnie du reste de l’équipe tout en regardant Les Visiteurs 3 et Transcendance !

Après qu’ils ont rempli pour moi le « mot d’excuse » alors que c’était à moi de le faire, on repart encore une fois à la frontière, à Elek pour retrouver les Hongrois. Après plusieurs minutes de négociations entres les deux pays, je comprends que j’écope d’une amende de 60€ pour « offense à la Hongrie » et je me retrouve maintenant dans le fourgon hongrois en direction de leur poste.

Par contre, je n’ai pas du tout eu la même hospitalité qu’en Roumanie, car j’ai eu le droit à une fouille de mon téléphone (par chance, il me restait 2% de batterie) et le droit de ne pas être « libre ». La menace de l’appel à l’ambassade française. Car oui, apparemment, je n’étais pas en prison, mais je ne pouvais pas me balader librement moi et mon vélo en dehors de l’enceinte du poste. Du coup après avoir « menacé » d’utiliser mon joker, j’ai eu le droit de sortir à la gare d’en face, mais sous escorte pour être sûr que je quitte le pays.

Donc oui, finalement, j’ai pris le train de Lökösháza à Arad du fait que je n’avais pas le choix. Je suis donc resté deux heures à attendre mon train, sous étroite surveillance.

Une fois dans le train, on est resté à quai de longues minutes le temps que les douaniers vérifient les papiers de tout le monde. Une fois reparti, rebelote, contrôle, mais côté Roumanie cette fois-ci. Après 1h30 de train, me voici à Arad !

Résultat de la journée : 30 km

Je suis depuis hier et jusqu’à demain matin dans un appartement d’une amie à la personne que j’ai contacté par WarmShowers et que je dois retrouver à Timisoara demain soir, où j’ai eu le droit à de la nourriture ! Du coup hospitalité roumaine > hospitalité hongroise !

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