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Jour 277 – Un nouveau départ sur les chapeaux de roues !

Jour 265-267 : Erevan

Voilà maintenant quelques jours que nous sommes ici et mon vélo est enfin réparé ! Je tiens à remercier l’équipe de Giant Armenia pour avoir pu résoudre tous les problèmes assez compliqués à cause de nombreuses pièces que j’ai dû changer !

Je me retrouve donc maintenant avec un cadre Giant (le Rancon Disk 2017) avec les nouveaux éléments suivants :

  • Cadre
  • Cassette (8 vitesses contre 10 avant)
  • Chaîne
  • Tube de selle
  • Roue arrière
  • Dérailleur
  • Antivol (j’ai oublié l’ancien sur le pont sur le lieu de « l’accident »)

Je m’en sors pour un total de 400€ environ, sachant qu’il y a eu 3 jours de réparations intensives mais qu’en bonus j’ai ma sacoche avant de réparée ! En gros, je n’ai que la fourche d’origine sur mon vélo, ayant changé quasiment tout le reste..

C’est sûr que je m’en serais passé, mais c’est les risques du métier. Du coup j’ai pu retourner à l’hôtel à vélo ! Avant cela, je suis tout de même passé à la poste pour ramener à la maison les anciennes pièces de mon vélo ainsi que 2-3 autres trucs pour gagner du poids.

Jour 268-269 : Erevan > Agstafa

Avec Imad, nous avons prévu de prendre un train pour revenir en Géorgie, par flemme de refaire le chemin inverse où de passé par les montagnes étant donné le temps annoncé. C’est donc pour cela que le lendemain, le groupe se sépare pour retrouver la configuration que nous avions avant. Anaïs, Elsa et Gauthier sont reparties sur leur vélo en passant de l’autre côté de l’Arménie pour rejoindre la Géorgie. Un dernier au revoir, car on se retrouvera un jour ou l’autre !

Du coup, la matinée nous repassons à la boutique de vélo afin de régler les derniers détails du vélo (les dernières ajustements en gros) et acheter les billets de train, qui est de nuit ! Après quelques difficultés à communiquer avec la personne gérant le stand, nous avons réussi à avoir nos billets et donc la possibilité de quitter le pays.

Nous décollons donc le soir-même pour arriver le lendemain matin à Tbilissi, où nous étions une semaine auparavant seulement pour partir directement en direction de Bakou ! Après une nuit à moitié éveillé (contrôle de douane à 4 heures du matin), nous arrivons à 8 heures du matin à la gare centrale. Nous prenons même pas le temps de prendre un café que nous voilà déjà sur la route, nous avons 62 kilomètres à faire avant d’arriver à la frontière.

La route ce passe tranquillement et sans forcer nous arrivons à 11h30 au premier poste de douane. 1 heure plus tard, nous attendons toujours à celui de notre nouveau pays, où nous nous faisons balader à gauche et à droite car personne ne sait vraiment par où on doit aller. Nous remarquons aussi que les gens manquent de civisme aussi, en ce dépassant les uns des autres pour être le prochain à passer..

Quelques dizaines de minutes après nous voilà afin au contrôle des papiers où j’ai eu la surprise de me faire refuser l’entrée du pays simplement car je n’avais inscrit que mon premier prénom sur le visa. Je laisse donc Imad partir afin de ne pas le ralentir et me voilà à faire demi-tour (du coup 2 nouveaux tampons) et à la recherche d’un hôtel pour avoir du wifi et refaire un visa en urgence et peut-être rester une (ou plus) nuit sur place en attendant le nouveau visa.

A un kilomètre de la frontière, je vois un hôtel et me dirige donc vers là. Sur place je me fais aboyer de partout par un groupe de chien, mais ça me dérange pas je trace jusqu’à la réception complètement vide mais avec du wifi accessible sans mot de passe. Je me retrouve moins de 2 minutes après à envoyer un email à l’agence pour refaire un visa et dans la foulée à refaire un visa en urgence (moins de 3 heures). 2 heures après me voilà avec un nouveau visa, conforme cette fois-ci, pour 50€ au lieu du 20€ dans le cursus « normal ». J’ai appris par la suite que cela aurait pu me coûter simplement 3€ car j’avais la possibilité de l’éditer en ligne..

En quittant l’hôtel, j’ai de nouveau eu la meute de chiens à mes trousses, mais ce coup-ci plus aggressive au point de mordre mon vélo et de peu mes jambes. Pour m’en débarrasser je n’ai pas eu le choix d’être violent et de donner des coups de pieds pour qu’ils partent et me foutent la paix.

Bref, je me retrouve une nouvelle fois aux postes de douane, mais cette fois-ci c’est bon, je suis passé ! Entre temps, j’ai eu des nouvelles d’Imad qui est à la quête d’un hôtel pour pouvoir passer la nuit : il est 30 kilomètres plus loin !

Cela faisait longtemps que je n’avais pas pédaler seul et ce fût une sensation bizarre, j’avais hâte de retrouver mon acolyte ! Deux heures après nous nous retrouvons dans le motel d’une station service, mais qui malheureusement n’avait plus de chambre disponible. Après avoir tenté 3-4 hôtels tous pleins, nous nous sommes retrouvé à devoir pédaler la nuit pendant 10 autres kilomètres pour trouver un toit au chaud après cette journée mouvementée !

Résultat de la journée : 110 km

 Jour 270 : Agstafa > Ganja

Je suis à plus de 100 kilomètres de pédaler avec mon nouveau kit et aucun problème à signaler, tant mieux à vrai dire. Pour « gagner du temps », nous décidons de rester sur la route principal jusqu’à Bakou, la route étant extrêmement plate à partir de Ganja, notre destination du soir.

Pour la pause midi, nous nous arrêtons dans un petit restaurant où un Russe venu en vacances ici nous a offert le repas ! Nous avons pu manger à notre faim et même en avoir un peu pour le soir, le « chef » nous ayant offert un sac d’un truc super bon (je ne connais pas le nom, désolé).

On tient à préciser que les pauses ce font bien plus rare qu’avant (même lorsque nous étions que tous les deux), le temps étant plus frais qu’en Turquie, nous arrivons maintenant à enchaîner 30-40 kilomètres sans problème.

Juste après notre seconde pause (et la dernière de la journée), nous avons eu le droit de la pluie venant nous titiller.

Une fois arrivé à Ganja, nous avons l’impression que la ville vient de pousser, avec des gros bâtiments, imposant et totalement neufs. Pour le soir après avoir vérifié deux-trois auberges de jeunesse, nous faisons un tour de ville et nous avons eu l’occasion de faire l’inauguration du centre commercial de la ville !

Résultat de la journée : 98 km

Jour 271 : Ganja > Yevlakh

Ce jour-là, la suite du voyage pour les jours suivants aller prendre un tournant radicale. Après avoir lâché la ville ressuscité (car en fait tout est en rénovation mais on a pas l’impression), nous partons en direction de Yevlakh, notre objectif de la journée.

C’est la première fois depuis le début de voyage que nous avons une route plus que plate et cela jusqu’à destination.

A 20 kilomètres de notre destination, un monstre rentra dans notre vie. Un petit chiot baptisé Golgot par Imad, le parrain du bébé.

Car oui, sur le bord de la route nous apercevons 3 petits chiots (dont un en mauvais état) à côté de leurs parents. Etant donné la taille, le poids et leurs pas hésitant pour marcher ils ne doivent pas avoir plus de 2-3 semaines. Résultat j’en prends un avec moi qui me servira de compagnon de voyage à poils pour tenter de lui rendre la vie plus heureuse qu’il ne l’a actuellement. J’ai donc vidé ma sacoche avant pour le mettre dedans, où il rentre parfaitement dedans !

En tout cas il est trop KIKI quand il marche etc, oui j’ai totalement craqué pour lui. Nous passons la nuit derrière un restaurant où 4 autres petits chiots étaient présent, j’étais complètement gaga. J’avais laissé au début mon bébé dehors avec la sacoche, mais le voyant dans le froid et ayant peur qu’il ne parte, je l’ai donc rentré donc la tente où il a passé la nuit à dormir collé à moi. J’ai eu le droit à deux pipis dans la tente et un sur le duvet.

Résultat de la journée : 79 km

Jour 272 : Yevlakh > Kurdamir

Premier jour complet en compagnie du petit monstre trop mignon. Malgré le fait qu’il soit là, nous continuons nos bonnes distances entre les pauses et nous enchaînons les kilomètres malgré un mal de genou que j’ai un peu plus que la veille. Du coup je suis au ralenti et Imad trace. Nous nous retrouvons dans un café un peu plus loin où on a réussi à ce faire arnaquer au niveau du prix d’un thé (généralement à 1 pesos) car nous n’avions pas demandé avant.

En partant j’ai eu la chance d’avoir pas une mais deux crevaisons dans mon pneus nous offrant quelques minutes de pause en plus.

Pour le soir nous nous arrêtons dans un hôtel qui accepte de prendre Golgot (le laissant dans la « cave »). Je conseille d’ailleurs cet hôtel car le propriétaire a pu nous faire un tarif réduit, nous emmener dans un super bon restaurant et utiliser de son temps pour qu’on soit à l’aise ! Pour le nom de l’hôtel c’est le « Guest House Otel Kurdamir« , présent derrière la gare pour ceux qui veulent y aller !

Résultat de la journée : 88 km

Jour 273 : Kurdamir > Qizilburun

Cette journée fût tranquille, malgré la douleur de plus en plus forte à mon genou. Pour le soir, nous forçons énormément pour nous trouver un coin pour passer la nuit. Nous trouvons finalement refuge derrière un restaurant (finalement les filles nous auront convertis !) pour poser la tente.

Nous passerons une grande partie de la nuit sous la pluie, Golgot toujours à mes côtés.

Résultat de la journée : 112 km

Jour 274 : Qizilburun > Bakou

Après un réveil sous la pluie, 40 kilomètres de plat/descente et un vent dans le dos, nous voilà avec un vent de NO nous poussant vers le bas-côté tellement il est puissant et nous rendant le trajet bien compliqué (du moins pour ma part). Ayant Golgot avec moi, voulant l’emmener chez le vétérinaire pour faire son passport et le soigner contre ses tiques (et autres), je décide de m’arrêter et de faire du stop, n’ayant absolument aucun plaisir de rouler dans ces conditions.

Après 20 minutes, une voiture à pu me prendre jusqu’à Bakou (au centre-ville !), où je pense malheureusement avoir perdu ma casquette.. De son côté, Imad est toujours en train de rouler face au vent (et à la mer). Nous nous donnons pas de point de rendez-vous précis, mais nous savons que nous allons trouver du wifi rapidement pour rentrer en contact et ce retrouver.

Arriver ici, je me suis donc dirigé vers une animalerie afin de prendre les premiers renseignements concernant le passport, les vaccins etc. Le gérant (fort étrange d’ailleurs) a pu me donner l’adresse d’un vétérinaire afin de faire les démarches. Il est 11 heures et j’ai rendez-vous à 14 heures là-bas. Je patiente donc sagement devant le McDonald’s pour avoir du wifi et laisser le petiot gambadé dans le parc en face où tout le monde semblent content de la voir et veulent tous le toucher/le porter/le câliner et j’en passe.

Il est 12h30 et je retrouve mon camarade près du McDonald’s pour faire la tourner des auberges de jeunesse afin de limiter les frais d’hébergement. Après en avoir fait quelques uns nous nous retrouvons dans la vieille ville où nous feront notre première nuit.

Il est 14h30, je suis en retard mais je trouve tout de même le vétérinaire. Il m’explique qu’il ne peut pas faire normalement le passport car il faut faire les vaccins avant, mais Golgot étant malade (vers, tiques), il doit attendre 10 jours avant de les faire. N’ayant pas le temps de rester ici, il me fait tout de même le passport en indiquant les vaccins (qui ne sont pas fait du coup).

Il en profite pour lui virer toutes ses tiques (il y en avait un gros paquet) et je profite d’un magasin croisé sur la route pour lui acheter une cage, des gamelles et des croquettes. Le soir nous retournons à notre auberge où j’ai passé la nuit à dormir dans la cave avec mon bébé dans mon sac de couchage car il ne pouvait pas dormir sans moi. Je ne vous raconte pas comment la vieille (oui je dis vieille car elle n’était absolument pas aimable) faisait la gueule quand le petit monstre pleurait.

Résultat de la journée : 57 km

Jour 275-277 : Bakou

Après cette nuit pas de tout confort (du moins pour moi) et malgré cela, nous ne changeons pas notre plan et allons à l’ambassade d’Iran récupérer nos visas en compagnie de la boule de poils. Nous prenons un bus pour rejoindre l’ambassade qui délivre les visas (car ici il y a deux ambassades d’Iran mais une seule délivre les visas). Nous apprenons sur place que les visas ne sont pas délivrés en ce moment et qu’il faudra attendre 3 semaines (ou jamais) afin de pouvoir faire les visas. On a donc payé 35€ pour rien, mais surtout cela change tous nos plans futurs.

Après avoir réfléchis dans tous les sens, nous décidons de prendre directement l’avion vers New Delhi. A peine l’ambassade quittée, nous prenons un taxi pour nous rendre à celle de l’Inde pour prendre le maximum de renseignements concernant le visa. Sur place nous apprenons qu’il nous faut simplement un eVisa, chose qu’on a fait directement (avec quelques difficultés tout de même) en rentrant à notre nouvelle auberge de jeunesse, ayant changé vu la veille.

Pour le soir, je confis Golgot au gérant de l’auberge qui s’en occupera pendant notre absence car avec Imad nous allons au restaurant pour enchaîner (ce n’était pas prévu) sur le reste de la soirée dans un bar avec un billard. Nous rentrons à 2 heures du matin (en étant parti à 19 heures), où je retrouve la bestiole toute mignonne sur le balcon en train de pleurer. Ne pouvant pas le mettre dans la chambre et faisant trop froid dehors, j’ai eu mal au coeur de devoir le laisser dehors toute la nuit..

Réveil 6 heures pour ses cris, où j’ai vu la police être à la porte pour signaler mon bébé pour tapage nocturne. Une fois avec lui, je suis resté 2 heures dans le froid pour le rassurer et attendre que tout le monde soit réveillé pour le ramener dans la chambre, où il a directement dormi sur mon lit.

Ayant obligation de prendre l’avion pour continuer le voyage et la compagnie ne prenant pas les animaux de compagnies, je n’ai pas d’autre choix que de laisser Golgot ici. Je ne souhaite pas le traumatiser avec l’avion. Après un appel au premier centre, celui-ci m’affirme qu’ils ne peuvent pas l’accueillir car ils sont complets. Malgré cela, étant posés à un café, un serveur à bien voulu adopter mon bébé et de me jurer d’en prendre soin. Je lui ai donc donné tout ce que j’avais acheté la veille, qu’il soit équipé comme jamais.

Je vais arrêter de parler de Golgot, j’ai du ma à écrire cet article et je m’excuse pour cela.

L’après-midi nous retrouvons Elvin, travaillant au Hilton avec qui on avait la connaissance à Trabzon lors de sa lune de miel ! Il nous a offert un café (du Hilton tout de même !) afin de fêter nos « retrouvailles », nous le laissons finir son service pendant que nous profitons avec Imad pour acheter des billets pour voir le match de foot de l’année ! Effectivement, le FK Qarabag (« pays » indépendant de l’Azerbaïdjian), joue le soir même contre l’Atlético Madrid ! Je peux vous dire que l’ambiance dans le stade était dingue malgré le résultat nul. Avant le match nous avons eu la chance de constater que nos visas étant prêt, nous pouvons donc partir !

Aujourd’hui nous avons donc réservé nos billets d’avion, décollage demain à 17h55, avec une escale de 2h40 à Dubaï pour arriver à 04h00 à New Delhi ! Nous avons donc dû chercher des cartons pour nos vélos. Nous nous retrouvons à VeloBrend, une boutique de vélos qui à pu nous fournir des cartons mais aussi pu réparer les problèmes que j’ai eu en cours de route ! Il nous a même offert du thé et nous avons dû passer 2-3 heures dans la boutique tellement on était bien.

Pour le soir nous avons fait à manger directement à l’auberge, étant maintenant en mode super économie.

3 Comments

  • eisenbarth paulette
    Posted 20 octobre 2017 at 15h49

    coucou petit globe trotteur ton aventure ce corse mais tout de meme tu as eu la sagesse de confier a quelqu’un et tu as bien i t’ en fait je suis sure que cela t’as peiné allé courage maintenant je vois que ton ami ne te laisse pas et c’est super bon courage gros bisous mamie et chipie

    Répondre
  • eisenbarth paulette
    Posted 20 octobre 2017 at 19h17

    coucou petit globe trotteur ton aventure ce corse mais tout de meme tu as eu la sagesse de confier a quelqu’un et tu as bien i t’ en fait je suis sure que cela t’as peiné allé courage maintenant je vois que ton ami ne te laisse pas et c’est super bon courage gros bisous mamie et chipie

    Répondre
  • guillaume
    Posted 21 octobre 2017 at 2h38

    Hello cedric,
    Merci pour tes écrits qui me font vivre ta belle aventure par procuration.
    La vie est belle et tu la croque avec joie et courage.
    Tu m’as peiné avec golgoth mais tu as fait ce qu’il fallait, tu l’as accompagné un bout de chemin afin de lui donner une vie meilleure.
    Continue encore a partager pleins de bout de chemin.
    Biz

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