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Jour 300 – La fin est proche, mais un nouveau départ se profile

Jour 292 : Rishikesh

Nous profitons de notre dernière journée de repos pour ne pas faire grand chose en particulier.

Jour 293-295 : Rishikesh > Phool Chatti

Après notre petit déjeuner au même endroit que d’habitude, nous prenons nos montures pour se diriger vers notre nouveau foyer. Huit kilomètres nous sépare du ashram. Nous pédalons tout en profitant de la vallée où très peu de pollution en dégage nous octroyant une vue splendide. Seulement une vingtaine de minutes ont suffit pour se rendre là-bas, en passant de l’asphalt à un chemin de terre où de nombreuses voitures permettant de faire rafting passent.

Nous faisons la connaissance de Patricia qui nous guide vers vos chambres où nous posons nos valises. Nous découvrons le lieu, proche du Gange mais avec tout de même avec le bruit des klaxons des voitures qui passent juste derrière. Il est à peine midi et nous voilà déjà en plein programme ! Au menu du jour, déjeuner vegan, yoga, méditation et chant pour finir avec un repos bien mérité.

Jour 296 : Phool Chatti > Moradabad

Rebelote pour la suite de la journée mais avec le réveil à 5h30 (ça tombe bien, je n’aime pas dormir) pour une méditation en musique pour un truc en rapport avec le mantra et d’autres choses, pour enchaîner avec un petit-déjeuner vegan, une séance de bon karma avec la chance de nettoyer les chiottes, une marche de deux heures au bord du fleuve, encore un déjeuner, encore du yoga et c’est bon j’en ai eu marre.

Heureusement qu’il y avait déjà des chiens, deux bergers allemands et le chien de Men In Black (en bien plus gros par contre) pour m’occuper (et qu’il fallait faire attention à l’un des bergers allemands car il était « DANGEREUX » mais que je n’ai absolument eu aucun soucis avec lui). Une infirmière était aussi présente dans notre groupe qui m’a fait une attelle pour mon doigt (que j’ai encore mal d’ailleurs).

Car oui, finalement les séances de yogas, de marches silencieuses où encore des méditations ce n’est absolument pas pour moi. Je ne suis pas le genre de personne à rester sur place, ne pas parler et ne pas rigoler. Pour m’occuper durant mes dernières séances de « supplices », je faisais ce que je fais d’habitude : faire le con. C’est pour cela que pour la première marche au bord du fleuve je faisais « coucou » à toutes les personnes qui faisait du rafting tout en faisant des pyramides de cailloux, que pour la deuxième lors de la promenade vers une cascade j’étais le seul à courir et sauter partout. A la fin j’en ai tellement eu marre que j’ai foutu mes écouteurs et je n’arrêtais pas de danser, que ça soit pour manger, faire de la méditation ou autre. Enfin bref, j’ai perdu 200€.

Nous quittons (car Imad aussi en avait marre du ashram pour les mêmes raisons que moi) donc le troisième jour pour ce diriger vers Roorkee en espérant trouver un train pour le Népal (on était plus sur les nerfs après le ashram qu’avant) pour ne pas rouler encore plus longtemps en Inde. On pédale sur un chemin proche du Gange, beaucoup plus calme de tout ce qu’on a connu auparavant. On arrive à Laskar, une gare nous permettant de se rapprocher de la frontière Sud du Népal. Après des échanges assez compliqués, Imad à réussi à nous dégoté des billets pour Moradabad la première ville « étape » !

Après avoir attendu 40 minutes (on a eu de la chance à ce niveau-là), on se retrouve dans le compartiment handicapé juste à côté de nos vélos en compagnie d’un homme qui a partagé sa weed avec moi en me faisant fumer à travers une dent de tigre (ou équivalent), les bangs artisanaux d’ici en somme, tout en m’offrant un gros pochetar (un bon gros 100g au moins), que j’ai refusé (simplement pour ne pas finir en prison en passant la frontière).

Après 5 heures de route (qui fût super plaisante), on se retrouve durant la nuit à Moradabad où nous apprenons que nous devons attendre le nouveau train le lendemain, car un seul train fait le trajet Moradabad vers Raxaul par jour. Nous prenons donc un hôtel et passons la nuit tranquillement.

Résultat de la journée : 71 km

Jour 297-298 : Moradabad > Raxaul

On ce réveil tôt le lendemain, ayant compris qu’il faut être à 8 heure du matin pour prendre nos billets et espérer avoir de la place pour nos vélos (le train faisant New Delhi vers Raxaul, il est souvent complet longtemps avant), on part tôt et on essaye de comprendre comment ça marche. On doit attendre maintenant 13 heures dans la gare pour que le train arrive. Nous faisons la connaissance de Manisha qui a partager de son temps avec nous de nombreuses heures en attendant son train. Nous la laissons partir vers 17 heures (son train devait arrivé vers 14h30) nous laissons tous les deux. Nous nous baladons à travers les différents bureaux de la gare (comme le poste de commandes ou celui du transit) nous permettant de faire ce qu’on veut ou presque. Il est 23 heures et voilà notre train (avec 2 heures de retard). On charge tant bien que mal nos vélos dans le compartiment à bagages complètement rempli et posons nos fesses (enfin non, car le train est blindé de passagers nous obligeant à rester debout).

Imad voulant un peu de plus de confort, il est parti chercher des meilleurs places dans les wagons couchettes, ce fût la dernière fois que je le voyais jusqu’à l’arrivée. Etant seul avec toutes mes sacoches, je fais mon MacGyver en accrochant quelques sacoches sur les portes-bagages en hauteur grâce à mes tendeurs, ce qui impressionna les gens autour de moi.

Je me retrouve à être par terre avec de nombreux indiens pendant quelques heures, je me souviens avoir dormi 1 heure avant de me réveiller et avant qu’il ne fasse jour (je n’ai pas envie de me réveiller et de ne plus avoir de bagage). Les indiens étant pour la plupart assez content lorsqu’il y a des étrangers (où qui veulent mon chibre j’ai l’impression surtout), certains me laisse leur place pour que je puisse être assis. A chaque arrêt, de nombreux « commerçant » rentre dans le wagon en marchant sur tout le monde pour vendre leur nourriture ou autre, nous procurant un train dégueulasse rapidement vu que tout le monde jettent les coquilles de cacahuètes, sacs ou autre par terre. Certaines personnes dorment sur les portes-bagages en hauteur, d’autres à même le sol, là où un sol est présent en gros.

De nombreuses personnes parlent avec moi et sont souvent impressionnées par mon voyage (je ne trouve rien de fascinant à ça pour ma part), mais ça permet de passer le temps. A un moment, un autre homme s’assis sur ma chaise (ils aiment bien être 7 sur des bancs de 4 places) et commence à être un peu trop tactile en commençant à dormir sur mon genou et sur mon épaule, je suis donc obligé de le dégager gentiment car il n’est pas mon genre, je préfère plus quand ça à la forme d’une femme.

Je fume de temps en temps quelques cigarettes à travers la fenêtre (c’est interdit mais vu que tout le monde le fait, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas le faire, sachant que contrairement à eux je fume vers la fenêtre, la tête dehors avec aucune fumée dedans). Des contrôleurs passent aussi de temps en temps (enfin juste deux fois), me donnant un peu d’adrénaline vu qu’Imad à mon ticket. Le premier passe et ne me voit pas (je suis invisible pour beaucoup de personne), contrairement au deuxième avec qui j’ai commencé à m’embrouiller pour lui dire que c’est mon camarade qui a mon ticket mais que je ne sais pas où il est.

25 heures plus tard, nous voilà à Raxaul et il est tout juste minuit. Nous retrouvons nos vélos pas forcement au meilleur de leurs formes, vu que la tente d’Imad s’est retrouvé déchiré (du moins le sac autour donc ça va) et qu’un tendeur manque à l’appel.

Nous cherchons pendant deux bonnes heures un hôtel où dormir car la frontière n’ouvre qu’à 6 heures, mais la majorité est complet ou ne prennent pas d’étranger. J’ai fait aussi une mission infiltration à la ninja en pénétrant dans le poste de frontière fermé (les gardiens dormant juste en face de la porte) pour tenter de recharger mon téléphone mais en vain (j’ai bien pénétré dans l’enceinte, mais aucune prise ne fonctionnaient). On se retrouve alors à la gare où j’ai pu dormir 2 heures par terre comme de nombreuses personnes présentes ici aussi.

Ce voyage en train fût le plus éprouvant pour ma part, mais on ce devait de tester le traffic ferroviaire d’ici, connu du monde entier pour le bordel sans nom que c’est !

Jour 299 : Raxaul > Hetauda

Après la nuit parfaite (je déconne hein, suivez !) il est 5 heures que nous bougeons déjà à la frontière. Quelques minutes suffisent pour faire tamponner notre passeport par l’immigration indienne. En moins de 20 minutes nous sommes de l’autre côté, dans le poste de l’immigration népalaise cette fois-ci. Vu qu’il est question de rentrer dans le pays, les démarches prennent un peu plus de temps. Nous faisons la connaissance en passant d’Hervé, un backpacker qui voyage à travers l’Asie depuis quelques mois après être resté 2 mois en Inde. Les visas étant payé (25$), nous donnons nos premiers effort à notre nouvelle conquête : le Népal. Au premier abord le pays semble aussi sale et bruyant que l’Inde, mais une fois éloigné de la frontière, nous découvrons un pays merveilleux.

Par contre, juste avant de sortir, j’ai eu déjà mon premier contact avec un gamin à vélo qui pédale en regardant d’ailleurs. Cela m’a encore plus fragilisé ma sacoche avant et j’ai du rester 10-15 minutes sur place à essayer de la réparer, avec la foule autour de moi me faisant perdre mon sang froid (j’ai le sang chaud h24, c’est peut-être pour cela que j’ai survécu à l’hiver dernier) et en disant à toute la population de dégager que ce n’est pas un spectacle amazing.

On pédale quelques kilomètres avant de s’arrêter à un restaurant familiale où nous restons 1 ou 2 heures. Le ciel venant faire son apparition après 3 semaines sans le voir, le chaleur est bien plus étouffante que dernièrement. Mon vélo commence à aussi à partir dans tous les sens avec la béquille qui ne tiens plus mais aussi ma selle qui ce dévisse très rapidement..

On repart et on enchaine des kilomètres sans fatiguer (malgré le manque de sommeil) tout en faisant notre première vraie montée depuis maintenant presque 2 mois ! On a décidé de prendre un hôtel à 60 kilomètres de la frontière pour y passer deux jours et se reposer un peu. On est tombé sur un hôtel au centre ville d’Hetauda parfait ! Pas cher (enfin pas trop) avec un cinéma juste à côté qu’évidemment on a testé en regardant le dernier Thor ! Une fois sortie on s’est retrouvé dans un bar en bas de l’hôtel et en moins de 5 minutes on s’est retrouvé à danser sur le dancefloor.

Une fois rentré on a prit une dernière bière, qui fût excellente !

Résultat de la journée : 64 km

Jour 300 : Hetauda

Aujourd’hui est la journée de repos. Je suis débout 7 heures du matin (seulement 8 heures de sommeil) et je profite du temps libre pour faire cet article mais aussi envoyer des demandes de partenariats à quelques entreprises comme Castorama ou LeroyMerlin pour le van qui je compte acheter très rapidement une fois de retour en France !

Car oui, d’ailleurs, la dernière fois que j’ai écris je vous ai écrit les différentes possibilités disponibles, nous avons donc opté pour la première vu qu’on est en Inde. Cependant je compte m’arrêter à Katmandou pour plusieurs raisons :

  • Mon vélo commence à me couter cher niveau des pièces et me lâchent jour après jour ;
  • J’ai perdu légèrement de ma motivation en pédalant en Inde ;
  • J’ai toujours mal à mon doigt ;
  • Mais j’ai surtout mon van à acheter !

Car il me reste suffisamment d’argent pour rentrer, acheter mon van et l’aménager (du moins une grosse partie), et j’ai pas envie de reprendre un autre avion qui me coûtera encore plus cher par la suite.

Est-ce que je compte continuer les voyages à vélo ? La réponse est oui, mais sur des petits trips !

Sinon, vous pouvez aussi me suivre sur mon nouveau blog que je prépare depuis plusieurs mois maintenant, plus axé sur le voyage en général et où vous aurez des détails plus précis sur certains lieux et autres : www.chasinglifedreams.fr

On prévoit 2 jours pour Katmandou (on pourrait le faire en un seul) pour profiter des nouveaux paysages présents aussi, sachant qu’on aura aussi de grosses montées pour y arriver (2000D+ au total).

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