Jour 234 : Mihalıcçık > Ankara
La journée fût excellente, avec de nombreuses descentes, des paysages à couper le souffle et des villages perdu sans aucune circulation, pour changer de ce qu’on avait l’habitude d’avoir. Au fur et à mesure des heures, nous passons de chemins peu fréquentés à des chemins de terre, où nous croisons des hommes, femmes et enfants travaillant dans les champs pour récupérer des oignons.
A la fin de la journée, pour arriver à Polatlı, nous avons pris l’autoroute sur une quinzaine de kilomètres où là encore, comme pour Istanbul, les voitures sont dangereuses. Etant à une journée d’Ankara, nous avons décidé de prendre le bus jusqu’à la capitale pour éviter de rester sur l’autoroute jusqu’à là-bas. Evidemment ce fût une mission pour le prendre avec nos vélos, où le chauffeur nous a forcé à payer un supplement (plus cher que le billet) pour embarquer sinon il partait sans nous. Après cette mésaventure, nous nous sommes retrouvés dans un hôtel (l’auberge de jeunesse étant pleine à ce moment-là) où nous passerons deux nuits.
Résultat de la journée : 98 km
Jour 235 : Ankara
Aujourd’hui c’est l’heure des visites, pas le temps de niaiser ! Nous avons pu visiter la ville mieux qu’Istanbul, étant mieux préparé cette fois-ci. Nous passons aussi du temps à boire et manger dans différents restaurants et bars de la ville.
Pour mon avis simple et rapide d’Ankara : Bruyant, trop moderne, peu de charme. Après ce n’est que mon avis, ne voyant pas du tout la Turquie comme ça avant ma venue.
Jour 236-237 : Ankara > Samsun
Connaissant les risques et la sensation horrible de pédaler à travers la ville, nous décidons de prendre le dernier bus pour nous emmener directement à Samsun où nous sommes actuellement, mais évidemment il fallait des complications sinon ce n’est pas drôle. Nous avons pris de l’avance en prenant 2 tickets chacun pour être sûr de ne pas avoir de problème avec les vélos.
Avant cela, nous sommes passés par un magasin de vélos afin de faire la révision habituelle et de réparer mes freins arrière (n’en ayant plus depuis Belgrade). Déjà, cela commence bien, ils ne connaissent pas mes freins hydraulique, du coup aucune intervention de leur part dessus. Ensuite, avec les prix extrêmement cher (et en euros), nous sommes parti (en taxi) au Décathlon du coin pour racheter des gourdes).
Dans le centre commercial où est le Décathlon, nous avons testé un cinéma 7D pour ce changer les idées, ce fût une très bonne expérience ! Une fois les gourdes en poche (et un nouveau duvet pour Imad), nous sommes reparti au magasin de vélos où nous avions laissés les vélos pour qu’ils en occupent.
Après un retour à l’hôtel pour récupérer nos bagages, nous revoilà sur les voies rapides pour rejoindre la gare routière où nous attendrons plus de 4 heures pour notre bus. Nous tenons à remercier Tarik, qui nous a offert le repas que nous avions pris !
Une fois le bus à la gare (après 45 minutes de retard), ils nous a fallu batailler pour pouvoir le prendre, les chauffeurs ne voulant pas embarquer nos vélos dans les soutes (alors qu’on avait pris 2 tickets exprès !)
6 heures de voyages plus tard, nous voilà à Samsun, la capitale turque de la Mer Noire ! Il est 7 heures lorsque nous prenons notre petit déjeuner dans un café à quelques kilomètres de la gare routière (c’est vachement pratique de la mettre à 5 kilomètres de la ville..). Nous avons ensuite pris notre hôtel au centre-ville afin de n’être éloigné de rien. Une fois installé et la douche prise, nous partons à la conquête de la ville, beaucoup moins impressionnante que prévu. Nous cherchons à faire du saut en parachute en vain, ça sera donc la prochaine fois !
Nous passons aussi par un « zouk« , mais la modernité de l’endroit ne m’excite absolument contrairement à ce que j’ai déjà pu voir au Sultanat d’Oman, ce qui est bien dommage. Comme à notre habitude, nous passons par la case cinéma, où nous avons vu le dernier film de Tom Cruise. Nous avons aussi été à un zoo, le moins cher et l’un des plus tristes que j’ai pu voir..
Enfin bref, il est prévu de faire du karting ce soir et de repartir demain pour au minimum 60 kilomètres sur l’autoroute afin de rester sur la côté !
