Jour 238 : Samsun > Ünye
Toute la journée, nous pédalons à travers les terres pour gagner du temps, où nous avons prévu de rejoindre la côte au niveau de Terme où nous resterons jusqu’en Géorgie. Du coup, toujours et encore de l’autoroute.
Sur le chemin, à Terme, un chauffeur de bus nous a offert du thé et où nous avions comme compagnie un groupe de 3 jeunes a qui on a offert un peu de monnaie et des bonbons. Pour le soir, c’est camping sur le bord de la plage, où nous nettoyons l’emplacement qui était vraiment dégueulasse..
On en a quand même profité pour ce baigner évidemment.
Résultat de la journée : 85 km
Jour 239 : Ünye > Ordu
Le réveil était plaisant avec une vue face à la mer. Comme à notre habitude, nous enchainons kilomètres sur kilomètres sans aucune difficulté. Pour le soir nous choisirons l’option hôtel.
Résultat de la journée : 87 km
Jour 240 : Ordu > Tirebolu
Toujours à enchaîner les distances, nous arrivons à Tirebolu où il était prévu de dormir dans un camping mais qui finalement une fois sur place nous voyons qu’il n’a jamais existé. Fatigué de notre journée, nous prenons donc le premier hôtel sur la route où il fallait tomber sur le seul wifi qui ne traverse pas les portes..
Résultat de la journée : 88 km
Jour 241 : Tirebolu > Trabzon
Aujourd’hui nous partons en direction de notre dernière grosse étape de la Turquie avant de la quitter. Sur le chemin on s’arrête sur une plage où nous avons pu goûter nos premiers produits venus d’Azerbaïdjan. Nous avons pu goûter la vodka local mais aussi certains légumes et une plante superbe bonne dont je ne me souviens plus du nom.
Pour le soir nous nous rendrons dans un hôtel où encore une fois le wifi laisse à désirer.
Résultat de la journée : 88 km
Jour 242-243 : Trabzon
Durant ces deux jours, nous profiterons pour visiter Uzungöl, un lac situé en dessous de Of mais aussi pour commencer à faire les démarches our notre visa Iranien. Evidemment, le mode pour le faire ayant changé, nous le feront donc à Bakou.
Jour 244 : Trabzon > Rize
Pour cette journée, nous avons prévu de dormir proche d’une cascade situé à quelques kilomètres avant Rize. Du coup, nous avons enchainés la journée rapidement au point d’être arrivé à destination à seulement 11 heures du matin (en partant à 8 heures). Une fois sur place, nous tombons sur un restaurant et une magnifique maison à l’emplacement de la cascade. Après avoir parlé à la bonne personne, nous avons eu l’autorisation de poser notre tente dans la jardin.
Nous restons donc toute la journée sur place, où nous mangeons différents plats pour passer la journée. Je voulais écrire cet article ce jour-là, mais on est tombé sur le seul wifi avec un quota..
Résultat de la journée : 72 km
Jour 245 : Rize > Batoumi
Réveil en douceur face à la cascade, un environnement très apaisant. Ce jour-là fût une grosse journée, avec une centaine de kilomètres au compteur avec un maximum de 5 pauses pour arriver avant la nuit à Batoumi.
La route fût super avec quasiment que du plat nous permettant d’avancer vite. Sur le chemin nous utilisons nos dernières pièces afin d’éviter d’avoir à faire du change une fois sortie du territoire. A 14 heures, nous voici à la frontière après 110 kilomètres. Nous la passons sans aucun soucis même si j’ai dû devoir sortir ma seconde pièce d’identité vu que ma photo n’était plus trop ressemblante à celle de mon passeport (8 mois sans coiffeur ça change un homme).
Pour le soir et un ou deux jours, nous avons choisi un hôtel proche du centre-ville. Nous avons pu en profiter pour faire un tour de la ville de nuit, faire un tour dans un casino mais surtout boire de l’alcool sans problème !
Résultat de la journée : 135 km
Jour 246 : Batoumi
Après une nuit un peu trop alcoolisé (du moins pour Imad), nous sommes parti visiter la ville uniquement après 14 heures le temps que mon camarade décuve. Nous avons fait le téléphérique de la ville (d’une distance de 2,5 km) afin d’avoir une vue d’ensemble de la ville et de la vallée gorgée de montagnes.
Batumi est comme on nous avait prévenu, un petit « Vegas« , remplis d’hôtel de luxe (bon il n’y en a pas 50) mais surtout de casinos. Les gens ici roulent comme pas possible, il faut donc faire très attention lorsqu’on traverse la route.
J’en ai profité pour tailler légèrement ma barbe et ma moustache à force d’en avoir marre d’avoir des poils dans la bouche.
Il était prévu qu’on prenne un bus jusqu’à Soukhoumi, mais d’après les dires des locaux, c’est extrêmement dangereux, du coup on repart demain à vélo pour découvrir d’autres lieux !