Jour 286 : Agra > Khawal
Comme prévu, réveil à 5 heures du matin pour espérer être dans les premiers visitant le Taj Mahal. Nous avons eu la chance d’avoir notre CouchSurfer à seulement 500 mètres de l’entrée, nous permettant de marcher rapidement à l’entrée. Nous faisons donc la queue pour avoir nos billets (1000 IND), mais devons attendre le lever du soleil pour qu’ils puissent ouvrir les portes et les guichets. Evidemment il fallait qu’ils soient en retard à ce niveau-là, ne me permettant pas de prendre les meilleurs clichés..
Après une longue file d’attente, nous voilà enfin dans l’enceinte du monument ! N’étant pas les premiers, on décide de « zapper » la première cour pour passer directement à la suivante où nous pouvons prendre les meilleurs clichés du monument.
Nous faisons rapidement les photos et continuons notre avancé pour faire le tour du site, en passant par les différents bâtiments présents autour, comme des mosquées et un musée.
On boucle rapidement la visite pour pouvoir sortir d’ici sans perdre de temps et prendre notre petit déjeuner dans une guest house présent sur le chemin du retour. Après notre breakfast, il est temps de rejoindre nos vélos, notre hôte et de partir !
Nous avons calculé, pour pouvoir arriver avec un jour d’avance à notre temple, on doit pédaler tous les jours minimum 60 kilomètres, chose facile pour nous du coup !
Pour le soir, nous trouvons une personne pour nous héberger, pour la première fois en Inde !
Résultat de la journée : 86 km
Jour 287 : Khawal > Chandaus
Après être resté jusqu’à 13 heures chez notre super hôte, avec qui on a pu participer à une fête, nous devons malheureusement partir pour être dans les temps et ne pas être en retard à notre semaine de relaxation.
Pour le soir nous avons prévu camping, pour changer de ce qu’on connait habituellement.
Résultat de la journée : 55 km
Jour 288 : Chandaus > Meerut
Cette journée aura été la pire qu’on a connu actuellement, où l’on commence à craquer par rapport aux Indiens, je vais vous expliquer pourquoi, ne vous inquiétez pas.
Donc, pour commencer, réveil au petit matin avec les premières lueurs du soleil. A peine déjà parti, nous voilà déjà accosté par des motards. Maintenant, je ne fais plus d’effort. En gros, tu commences à me parler en Hindi sans même dire « bonjour » et sachant pertinemment que je ne parle pas ta langue, bah je te parle en Français et t’explique qu’on dit « bonjour » quand on commence à parler à quelqu’un.
Du coup, je dois répéter « namaste » (je fais un effort de le dire dans leur langue) plusieurs fois avant qu’il ne me lâche. Les coups de klaxons deviennent aussi insupportable et si je vois qu’on me klaxonne de derrière pour rien (je parle de là que la personne est à moto et qu’elle peut passer largement sur ma droite), je me fous en plein milieu de la route et je fais genre de ne pas l’entendre qu’il comprenne bien que ça sert à rien et que ça fait chier tout le monde.
Bref, maintenant on veut partir rapidement d’ici, l’Inde à vélo est une mauvaise expérience, les gens étant constamment à tes côtés quoi que tu fasses comme chercher à manger, à boire ou autre. Le pire dans tout cas c’est qu’on essaye à chaque instant de t’arnaquer, mais évidemment on ne ce laisse pas faire et la majorité des prix sont indiqués sur les produits.
Fini les routes de villages, pour gagner du temps on ne prend que les voies rapides pour rejoindre un point A au point B sans prendre le temps de s’arrêter où il y a du monde et sans même prendre le temps de les regarder. On fini simplement par être dégoûté par ce côté sauvage, sans aucune politesse et de respect par rapport aux gens présents à côtés d’eux. Il reste tout de même des gens « serviables » qui te redonne le sourire, comme les chauffeurs de tuk-tuks de te laissent t’accrocher à leur véhicule.
Le soir, nous décidons de prendre un hôtel, pour recharger nos batteries et être tranquille, car pour camper en Inde, tu dois obligatoirement attendre le coucher du soleil et te cacher loin dans les champs. Mais évidemment ce fût encore une mission, celle de trop qui nous a fait craquer.
Déjà, le point GPS où est indiqué l’hôtel est totalement foiré. Ensuite, j’ai eu le droit à un enfoiré qui m’a foncé dessus à moto sans même dire pardon ou autre (on va dire que là j’étais bien énervé). Ensuite, j’ai retrouvé un peu foi en ce peuple lorsque quelqu’un s’est proposé de nous guider au bon endroit de l’hôtel (Spoil : Le plus pourri qu’on a du faire pour le moment).
Arrivé à l’hôtel, à 2-3 kilomètres de la supposée position, l’équipe de l’hôtel nous a encore mis dans tous nos états, nous faisans chier comme pas possible toute la soirée avec nos passports (renvoyer 40 fois le même eVisa car ils ont du mal à le recevoir), écrire 15 fois nos coordonnées alors qu’ils ont la photocopie de nos passports, bref je vais arrêter là et juste dire que c’est le service d’hôtel le plus médiocre que j’ai vu de ma vie (et pourtant j’en ai fait des hôtels !) avec en bonus des coupures d’électricité de temps en temps et des chambres dégueulasses.
Demain on part sans savoir où nous irons, mais loin d’ici, ça c’est sûr.
Résultat de la journée : 109 km
