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Jour 262 – Petit détour en Arménie

Jour 258 : Tbilissi

Finalement, on a décidé de rester un jour de plus à Tbilissi et de partir en direction de l’Arménie en attendant que le visa de l’Azerbaïdjan soit actif, nous en profitons pour visiter la ville et ce faire recaler de tous les karaoké de la ville car on est pas habiller correctement d’après les videurs.

Jour 259 : Tbilissi > Patara Beglari

A partir d’aujourd’hui on ne va pas rouler à 4 mais à 5 ! Effectivement, Gauthier, rencontré 2 jours plutôt vient ce greffer à notre groupe pour faire un bout de chemin tout ensemble, le temps que son visa pour la Russie arrive.

La route fût beaucoup plus fraiche par rapport à ce qu’on a connu juste avant, au point de ressortir les affaires d’hiver pour pédaler.

A 5 kilomètres de notre point de camping, nous croisons un couple d’allemand/polonais qui voyagent à vélo depuis l’Australie en direction de l’Allemagne, avec qui on a campé le soir même autour évidemment d’un bon feu de camp avant que la pluie nous obligent à nous coucher.

Résultat de la journée : 51 km

Jour 260 : Patara Beglari > Noyemberian

Dès le réveil, la météo annonce la couleur de la journée : pluie et froid. Au petit matin, nous laissons s’échapper notre couple de voyageurs pendant que nous prenons le petit déjeuner.

Nous sommes à seulement 20 kilomètres de la frontière avec l’Arménie mais le temps nous empêche d’avancer correctement et facilement. Après plusieurs recherches pour tenter de trouver un restaurant acceptable (au chaud et avec internet), nous avons du traverser la frontière (sans problème je rassure) pour pouvoir nous poser dans un hôtel/restaurant où nous sommes rester je pense 2 heures pour qu’on puisse se réchauffer et planifier le trajet à venir.

Car oui, d’un côté nous avons une route totalement fermée pour cause de travaux, et de l’autre une route passant près de la frontière avec l’Azerbaïdjan où il semblerait qu’il y a énormément de danger (snipers par exemple). Mais n’ayant pas le choix, nous prenons cette route.

Pour le soir nous dormons dans un hôtel énormément mediocre, avec une douche commune sans pommeau de douche, pas de chauffage et où il est compliqué de commander quelque chose, de se faire comprendre et où on te « vole » ta bière même si tu ne l’as pas fini. On a eu l’occasion de passer un bout de la soirée avec un couple d’allemands (décidément ils sont partout !) avec qui on s’est tous bien entendu, qui sont actuellement en train de préparer un voyage autour du monde à vélo pour l’année prochaine !

En fin de soirée, on en sait toujours pas ce qu’on fera le lendemain.

Résultat de la journée : 48 km

Jour 261 : Noyemberian > Getahovit

Réveil en douceur après un certain nombre de verre d’alcool de la veille. Il est 10 heures, et on décide de partir et de tenter notre chance plus loin vu l’hôtel catastrophique qu’on a. Quelques minutes plus tard, après avoir retrouvé nos vélos, j’ai eu la « chance » de voir qu’un de mes pneus était crevé, mais pas de jaloux, Gauthier à eu le droit au sien de crevé aussi !

Il est 13 heures, on peut enfin repartir, mais comme il était prévu ! Effectivement, une personne rencontré la veille nous propose à l’un de nous d’être déposer 60 kilomètres plus loin (avec son vélo et les sacoches de tout le monde), pour esquiver la partie dangereuse du pays.

Imad se propose afin qu’il puisse faire des repérages sur les hôtels présent sur la carte et nous dégoté le meilleur endroit pour le soir. Du coup on dépose son vélo ainsi que nos bagages dans la Twingo Orange de notre nouvel ami (oui, tout est rentré). Seul Gauthier garde ses affaires avec lui afin d’être autonome si jamais il devait arriver quelque chose.

Du coup, départ à 14 heures, sous la pluie, le froid mais surtout léger pour moi, Anaïs et Elsa pour pouvoir passer « facilement » les prochains cols présent plus loin. Nous laissons Imad sans aller, en espérant tout de même qu’on ne fonce pas dans un guet-apens !

Sur la route, la météo n’est vraiment pas à notre avantage malgré notre légèreté. Par le manque de motivation on décide de se scinder en plusieurs groupes et de se donner rendez-vous aux hôtels. Anaïs et Elsa partent devant, pendant que je reste quelques minutes avec Gauthier afin de jouer avec les chiens présents.

Je repars seul peu de temps après, où j’affronte le premier col. Même léger, j’ai tout de même du mal à cause de la pluie fine et le froid qui n’arrête pas une seule seconde. Une fois au sommet, me voilà parti pour 8 kilomètres de descente, où je suis obligé de m’arrêter étant donné que je commençais à mourir de froid (ça me rappelle le début de mon voyage tiens). Sur mon deuxième stop, je suis rejoins par Gauthier, n’ayant pas eu de chance pour l’auto-stop.

On pédale ensemble tout en faisant du stop en même temps et en admirant les magnifiques paysages malgré le temps tout à fait merdique.

Juste avant la grossssssse montée, un semi-remorque nous a pris en stop pour une vingtaine de kilomètres le temps d’arriver à notre premier point de rendez-vous en cas de séparation. Une fois notre chauffeur parti, nous avons retrouvé les filles venant juste de partir du premier stop où Imad n’étais pas là, du coup surement plus loin, à 8 kilomètres de là !

Sur la route, j’ai vu que j’avais encore crevé, mais par grosse flemme de dingue, je regonfle juste le pneu le temps du trajet. Second regonflage un peu plus loin, juste avant de retrouver Imad pas loin de l’hôtel où pour patienter nous avais tout préparer pour notre venue !

Pour le soir, étant les seuls présents dans « l’hôtel » (en vrai c’est une maison d’hôte), nous en profitons pour regarder un film sur la télé du salon tous ensemble en s’aménageant des lits presque sur mesure avec les matelas et couverture à notre disposition.

Résultat de la journée : 56 km

Jour 262 : Getahovit

Ayant tous un peu la flemme et pas la motivation de pédaler par un temps comme celui-ci, nous avons décidé de rester un jour au même endroit qui nous semble parfait vu le confort que l’on a ici.

Nous en profitons pour faire une lessive et pour moi de m’occuper de mon autre blog que vous découvrirez bientôt une fois que je l’aurais bien rempli. Il aura un rapport évidemment un voyage, où dessus vous pourrez découvrir le lieux où je suis allé avec une description précise, ce qu’il y a faire et tout ce qui va avec ainsi que ma future vie en van !

Pour demain on reprendra la route, peut-être sous la pluie, on ne sait pas encore, ça sera une surprise !

Avant cela, je vais réparer mon pneu, en espérant qu’il tienne jusqu’à Erevan.

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